La terre et l’asclépiade

À la terre que je loue pour ultimement cultiver des produits, j’ai la chance d’avoir de l’asclépiade qui y pousse naturellement.

Trop occupée cette année, j’avoue que j’ai manqué la cueillette des boutons d’asclépiades. Zut!

Je suis arrivée et les fleurs étaient pour la plupart toutes écloses.

Lorsque fermés, les boutons floraux peuvent être blanchis et mangés comme légume, un peu comme un brocoli.

Plusieurs parties de l’asclépiade se consomment à différents moments de l’année, mais faites attention, jamais crues. Il faut les apprêter et les cuire de manière à éliminer la toxine qu’elles contiennent. Il paraît que les fleurs se consomment également. À essayer.

Mais lorsque j’ai vu toute cette vie présente dans ce bel habitat naturel. Je n’ai rien cueilli du tout et je suis repartie bredouille, mais tellement heureuse de savoir que cet espace offre un milieu de vie et de la nourriture aux pollinisateurs, et surtout, à ces grands voyageurs que sont les papillons Monarques.

Savoir que l’on fait du bien à son milieu est aussi gratifiant que la cueillette, je crois…

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